Paix et volupté sur l’archipel vénitien jusqu’au jour les îles sont coupées les unes des autres. Et il y a l’île Noire d’où émergent des gondoliers curieux, des racketteurs armés de bombes surréalistes. Avec des effets choisis mais pas gais. Le héros de la Venise des Louves, Renzo, était pianiste mais avec une main c’est difficile. Colère, Renzo qui va former son commando pour se venger. Une histoire qui étonne, séduit, demande de l’attention signée par Aurélie Wellenstein et de belle façon dessinée par Emanuele Contarini sur des couleurs splendides de Alice Scimia indispensables sur ce genre de titre.
Il se souvient de ce jour Renzo sur son île où un jeune homme se fait exploser avec une bombe D : effets surréalistes comme distorsion, dispersion, démence. Et Renzo c’est sans bras qu’il se retrouve alors que des masques en gondoles naviguent sur les canaux. Renzo se réveille après avoir revécu l’attentat. Dans son lit trois jeune femmes, sa meute, ses louves brisées elles-aussi qui veulent accoster sur l’île Noire et se venger. Parmi les louves une voyante Alessia capable d’éviter un futur nocif. Des familles ravitaillent l’Île Noire sous peine de représailles. Quand les gondoles arrivent il y a piège. Alessia évite la mort à Calliope. Les gondoliers vont utiliser la démence mais la meute se sépare. Calliope et Bianca manquent de se noyer. Calliope oubliait la douleurs psychique dans la physique mais elle détient un secret. Alessia a de la chance au jeu mais pas toujours. La situation devient difficile pour la meute.
L’action force le ton, Alessia est une des pièce maîtresses de cet album fantastique en tout point. Une petite dernière Angela est un cas d’espèce récupérée avec des pouvoirs mixtes est angoissants. Mais pour en faire quoi ? Quelques états d’âme et rebondissements musclés dans des décors fantasmagoriques, un chat géant. Surprise sur l’île. De Peter Pan à Alice aux pays des merveilles. Un très bel album bourré d’espoir.
La Venise des Louves, Drakoo, 14,90 €
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