Un polar d’anticipation, des voyages dans le temps qui renvoient à des époques dures. Mattson Tomlin au scénario a mélangé les genres, noircit les tableaux, les époques. Lee Bermejo a atteint le sommet de ce qu’un dessin peu apporter d’angoisse, de peur de la mort. Qui est vraiment Shawn Thacker ? Jusqu’où sera t’il obligé d’aller pour se venger ? Ambiance glauque et sanglante sur l’avenir du monde en péril.

Il rêve Shawn Thacker, réalité ou pas ? Son fils Tommy le réveille pour qu’il aillent à la pêche. A la radio on parle de ségrégation et les tensions en ville. Dans leur cave où personne de descend, il y a un prisonnier au masque terrifiant pour l’empêcher de mordre. Chaude ambiance. Il a tout dit à sa femme Elise, d’où il venait, qui il était. Dans un bar un vieux type est persuadé qu’il sait le futur. En rentrant Shawn trouve sa femme et son fils grièvement blessés. Le type de la cave s’est enfui. Il est maudit comme lui, seul homme à partager la même malédiction que lui : être projeté dans le temps et l’espace à chaque fois qu’ils prennent une vie humaine. Elise sait qu’il va repartir car leur fils va mourir. Mais où est il arrivé cette fois ? La pluie est acide.

Un voyage à chaque fois au bout de l’enfer, des savants fous. Il devait sauver le monde et détruire une machine qui devait le détruire. Mais deux mondes se sont percutés et son ennemi a charge de l’actionner cette machine. Et c’est l’Histoire qui sera le décor de leur combat. Un premier épisode clair, violent et qui fixe les règles. Pas banal et un dessin qui exalte les faits et les héros.

A Vicious Circle, Tome 1, Urban Comics, 15 €