Un super héros irradié mais unique au monde, une association qui l’aide à sauver le bon peuple malgré quelques dérapages et des états d’âme divers, The Mighty joue dans la cour des comics classiques tout en apportant un certaine forme de rajeunissement intellectuel. Qui est vraiment Alpha One, dit the Mighty ? Il va vous falloir de la patience sur 336 pages avant de tout savoir. Un bon travail d’équipe qui accroche évidemment car on est pris entre plusieurs feux signé par les scénaristes Peter Tomasi, Keith Champagne qui est aussi au dessin avec Chris Samnee et Peter Snejbjerg. Le trait, le découpage est très pro, efficace, on dira quand même que les dialogues philosophent pas mal.
1952, une expérience atomique en mer, un marin est irradié mais sain et sauf. Il développe des capacités de super héros invincible et devient Alpha One. Collecte de fonds, train qui déraille épargné, le capitaine Shawn dirige la force de police dédiée à Alpha One directeur de la section Oméga. Alpha One est indépendant mais Shawn a un triangle incrusté dans la main si il veut le contacter. Gabriel Cole fiancé à Janet fait partie de l’équipe mais fait passer sa vie privée après son job. Dans l’accident de train il y a eu des victimes. Quand blessé le capitaine Shawn débarque chez Cole et meurt dans les bras d’Alpha One. Cole prend la direction provisoire de Oméga. Alpha One continue ses exploits mais suit de près Cole et sa copine mais il y a une affaire qui tourne mal. Des dealers sont tués par les balles qui ont ricoché sur l’indestructible Alpha.
Super héros, super pouvoirs, un gentil au regard glacial dont le discours a par moments des intonations curieuses. On comprend vite qu’il y a un problème mais lequel ? Et quel rôle joue Cole, la police, ces victimes collatérales ? Un progression narrative qui parfois infirme, fait douter ou confirme. Le lecteur est balloté et suspens oblige, stop. Du bon thriller dans le genre avec des flashs back subtils et intelligents. Très divertissant.
The Mighty, Urban Indies, 30 €
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