Pitcairn L’île des révoltés du Bounty, final dramatique

Il n’y a plus de Polynésiens sur l’île où se sont réfugiés il y a quatre ans les mutinés du Bounty. Qui les ont massacrés avec l’aide de leurs compagnes Polynésiennes. Young est désormais le chef. Mark Eacersall au scénario avec Sébastien Laurier, Gyula Németh au dessin assez moyen, finissent avec cet album Sauver nos âmes la saga sanglante du Bounty que raconte Pitcairn en quatre volumes. Un dernier album à la fois social, politique et qui interroge sur l’évolution de communautés obligées de faire face ensemble pour survivre. Une leçon à méditer.

Sauver nos âmes

Mary-Ann est la fille de Fletcher Christian dont le crane est conservé chez sa femme Maimiti. Young qui vit avec elle ne supporte pas cette trahison qui à ses yeux n’est pas chrétienne. Il lit la Bible aux survivants et leur dit qu’il faut enterrer les cadavres. Donc le crane de Fletcher. Au total onze hommes ont été assassinés, deux femmes sont mortes. Les Polynésiennes ont une idée. Elles acceptent si on leur construit un bateau pour qu’elles partent avec les enfants. Young accepte mais va leur faire une pirogue de Blancs dont elles n’ont pas l’habitude. 16 août 1794, la cérémonie a lieu et le radeau s’en va. Et se désagrège, puis coule. Les femmes retournent avec les hommes mais désormais tous les coups sont permis.

Pitcairn, L’île des Révoltés du Bounty

On n’en dit pas plus mais elles sont futées les femmes. Mary-Ann est la narratrice avec des flashbacks qui raconte la vie des mutins, les nouvelles naissances. La violence va augmenter. Là encore au lecteur de découvrir la suite de Pitcairn. Le dieu des Blancs n’est pas un marrant mais est-ce que l’esprit de Pitcairn pourra s’imposer à tous ? Un drame qui n’aura pas de limites et un seul survivant des marins mutins.

Pitcairn, L’île des Révoltés du Bounty, Tome 4, Sauver nos âmes, Éditions Glénat, 14,50 €

Pitcairn, L’île des Révoltés du Bounty

5/5 - (2 votes)