Et que voilà un bien curieux mais fort plaisant ouvrage. Panique Aquatique c’est un peu comme si Vingt Mille Lieues sous les mers avait fusionné avec les deux Disney La Petite Sirène et le Monde de Nemo. Le tout à Aqualand à San Diego qui existe vraiment. Mais sous des apparences bonhommes Dan Santat auteur US mélange les genres, comédie, drame, fantastique et défense de l’environnement. On y croit et on savoure son trait plein d’humour.

Naufrage en vue, Michel Revoy est capitaine du Miette qui sombre. Paul son frère est aussi à bord. Il faut sauver certains documents dont un thermos marqué Jules. Michel juste le temps de le donner à Paul et de glisser un message dans une bouteille. Quand il se noie Michel a juste le temps de voir un crabe à carapace en canette de Coca. Sophia est la fille de Michel et au bord de l’eau sort un scaphandrier mécanique qui dans son casque abrite aux commandes un crabe, une pieuvre bleue et une tortue. Autant dire que le scaphandrier ne passe pas inaperçu sur le sable et cherche le chemin d’Aqualand le grand projet du père de Sophia mais que des financiers ont détourné de ses buts premiers. Une affiche les renseigne pendant que Sophia s’est endormie en classe. Elle doit prévoir un exposé et propose que son oncle Paul l’accompagne. Mais le scaphandrier et ses pilotes se posent des questions devant un film de Michel et Paul qui ont conçu le parc. Ils ne trouvent pas les autres créatures. Mais heurte Sophia dont la photo se trouve dans le journal de Revoy. Ils la suivent au labo et elle tombe sur eux.

Carlos, Antonio, et les deux autres vont être les messagers qui permettront de remettre sur les rails le projet de parc mais en plus sympa que ce que veut en faire un méchant plein aux as. Pas question de martyriser les animaux marins. Une grande et belle aventure pour protéger la faune et la flore marine, des héros sympas et rigolos, une pieuvre géante, tout s’arrangera avec le scaphandrier miracle.

Panique aquatique, Éditions Rue de Sèvres, 16 €