La petite sirène revisitée (avec une influence Disney) dans un beau conte familial jeunesse. Jeanne des embruns c’est un peu comme Manon des Sources. Il y a des origines qui pèsent sur des destins. Un tome 1, Nacre et Cobalt qui met rapidement le cadre en place. Jean-Christophe Deveney (qui a co-signé l’extraordinaire Naufragés de la Méduse) au scénario, Valentin Varrel (première BD) au dessin très typé et dans le ton pour cette histoire où Jeanne sera une héroïne courageuse et futée.
Au départ déjà Jeanne n’a accepté de voir le jour que dans la mer. En plus sa famille vit sur une île dont sa mère est marquise et a compris que sa progéniture est faite pour l’eau. Tout marche et on la nomme Jeanne auquel sa mère Hanne ajoute des Embruns. Une enfance maritime sur sable doux, Hanne lui apprend à naviguer, nager, pêcher. Son père Lissandre est plus terrestre et a décidé de s’installer sur l’île de Gabrini un peu paumée. Jeanne veut voyager et il faut construire un nouveau navire. Ce qui va se faire quand Jeanne à 7 ans avec son copain Ruys. Ils sont comme frère et sœur mais Ruys n’aime pas l’eau. La mère de Jeanne tombe malade et donne son collier à sa fille, un talisman protecteur. Après sa mort, Jeanne dotée d’un masque pour nager sous l’eau tombe sur un curieux pécheur Sarisse qui capture les sirènes.
Cette très chère Jeanne va bien sûr découvrir que les sirènes ce ne sont pas des fables et qu’on peut même en avoir pour copines. Jeanne chante bien et ça va les attirer. La suite c’est une succession d’évènements, de nouveau personnages, d’amitié et d’un méchant parmi d’autres avec des sorts, une déesse, un triton. Joliment fait et captivant surtout pour un jeune public. A suivre.
Jeanne des Embruns, Tome 1, Nacre et Cobalt, Glénat, 16,95 €
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