Murena Tome 12, une Hydre et Néron pour le pire

Petite et grande histoire romaine, avec Murena Jean Dufaux a construit à sa façon un Alix revisité en beaucoup plus hard. Néron a remplacé ce vieux Jules et la politique les grandes campagnes colonisatrices de César. On garde les personnages célèbres comme Sénèque cette fois dans le tome 12, la mort d’un sage en prenant quelques libertés. Murena est un témoin qui en prime est le protégé de l’illustre caractériel qu’est Néron. Des affaires sentimentales, des complots, du Dufaux a souhait et Theo qui a repris le dessin depuis le tome 10, après le décès de Delaby. Theo Caneschi avait signé Le Banquet, Néron et Lucius Murena continuent à pratiquer un je t’aime moins non plus sur le fil du rasoir non dépourvu aussi d’une certaine forme d’affection.

Mort d'un sage

Murena s’est rapproché de Néron au palais ce qui agace Tigellin âme damnée de l’empereur. Il y a aussi l’Hydre, une femme gladiateur, personnage ambigu et le difforme malfaisant Besogneux. Fevo le gladiateur est de retour qui est l’esclave de Lemuria sœur de Pison. Elle est folle amoureuse de Murena qui a une autre femme dans sa vie, Claudia. Néron affronte à la lutte au javelot l’Hydre qui s’impose. Néron l’épargne. Lemuria observe Murena qui est convoqué par l’empereur qui lui apprend que lui et l’Hydre pourrait avoir la même mère. Sénèque saurait la vérité. Néron est toujours obsédé par l’incendie de Rome. Il y a du complot dans l’air et Néron a bien l’intention de faire le ménage.

Murena

Néron tire les ficelles de cet épisode, piège amis ou ennemis, vengeance. Murena fait un peu de la figuration. Apparait Martial qui aura un destin, Térence, et Pison, Agripinne, des crocodiles dans un marigot. Le dessin de Theo est bien placé, tout se tient et décors, ambiances sont à la hauteur du machiavélique scénario de Dufaux. Des surprises qui relancent vers le tome 13. Un très bon épisode en tout point.

Murena, Tome 12, Mort d’un sage, Dargaud, 14,50 €

Murena

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