Une femme de courage et de conviction en Italie, méconnue hormis bien sûr hormis dans l’histoire d’un pays qui a mis longtemps a être uni. Un seul état centralisateur mais dans la douleur en 1868 que montre La Fleur au fusil, parcours dramatique et qui finit mal d’une pasionoria Michelina di Cesare. Des bandes de brigands qu’elle va unir dans un combat finalement de résistance mais perdu d’avance, et sans pitié. Cédric Mayen au scénario (Le Mystère du col Dyatlov) et Cristiano Crescenzi au dessin raconte son action rare pour une femme à l’époque et qui le payera cher.
Une sorte de western transalpin où la résistance à l’oppresseur des bandits de Campanie va se matérialiser et prendre un tour violent sans appel des deux côtés. Que reste-t-il de Michelina ? Un nom et une photo saisissante. On sait peu de choses en fait de sa jeunesse. L’album bien mis en scène lui redonne vie, un symbole d’espoir hors du commun dont même la mort sera aussi une part de sa gloire.
La Fleur au fusil, Éditions Dargaud, 19,99 €
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