Ah les Dieux de l’Olympe, leur patron en tête, Zeus, avait un goût immodéré pour les humaines, ce qui lui a donné une progéniture nombreuse et variée. C’est le thème des Bâtardes de Zeus par Agnès Maupré. La mythologie pas vraiment drôle, sous un œil très féministe, et l’envie de l’une des bâtardes de découvrir la famille. Un bon gros bouquin sur de beaux dessins de Maupré mais pas rigolo car le sujet est sérieux.
Elle se balade sous les eaux, trouve le squelette d’un pécheur, le père Chorys, retrouve sa copine Britomartis, Brito pour les intimes. Elle c’est Physalis qui rejoindre sa mère dans son phare qu’elle garde pour guider les marins. Physalis est une incrédule. L’orage se déchaîne la nuit et jette sur la plage les corps des marins qui laissent des orphelins. Les enfants se rassemblent le soir et ne sont pas finalement si tristes car leurs père les battaient. Physalis a décidé de quitter le village pour retrouver son père et celui de Brito, Zeus bien sûr le roi des dieux. Un cauchemar sur son père mais sa mère considère qu’elle n’en a pas car il ne l’a jamais vue. Ce qui ne décourage pas la jeune fille. Zeus a enfanté sa mère par caprice. Très en colère Physalis rejoint Brito dans les flots qui elle vit sans colère, et libre. Mais elle décide pourtant d’accompagner Physalis qui a volé une barque et Brito des provisions. Direction le mont Olympe avec le souhait de rencontrer les autres bâtards.
Il va y avoir des rencontres marquées par la mythologie grecque comme Daphné, Apollon. Les dieux n’y sont pas allées de main morte, tyrans , violeurs. Filles de rien vous n’êtes rien et les dieux jouent avec leurs conquêtes car il s’ennuient. Domination, sexisme, et comment savoir qui on est sans connaître ses parents ? Une balade un peu laborieuse malgré tout même si le ton y est.
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