Vengeance, pouvoir, invasion, enlèvement, Enrico Marini au scénario et dessin poursuit son épopée Les Aigles de Rome à la fois romanesque et historique avec Arminius adopté par Rome pour en faire un bon citoyen qui n’a en tête que prendre la tête de son peuple les Chérusques et mettre une volée à Rome. Varus battu a perdu ses aigles, étendards des Légions que Rome aussi aimerait bien récupérer. A Germanicus de faire le nécessaire à tout prix. Un album, le tome 7 qui fait très largement progresser l’action dans une série que l’on suit avec passion.
15 après J.C, estuaire du Visurgos, Ermanamer, Arminius qui a repris son nom d’origine, attend une cargaison d’armes. Avec lui en échange le petit Titus pour Morphea qui ne veut pas rentrer à Rome et désormais veut qu’on l’appelle Hraban. Arminius résout le problème, tue le Romain venu avec Cabar à qui il devait donner Titus contre les armes, 10 000 épées. Hraban a choisit son camp. Mais les légions de Germanicus arrivent et vont franchir le Rhin. Falco ancien ami d’Arminius, devenu romain sous le nom de Marcus est à la tête des auxiliaires bataves. Titus-Hraban est son fils et il veut le reprendre. Marcus gagne une bataille et envoie un messager à Arminius qui lui veut adopter Titus, le former au combat, alors que son épouse est enceinte. Mais on redoute que Arminius-Ermanamer veuille devenir roi des Chérusques que les Romains appellent Germains.
Face à face encore et toujours entre Arminius-Ermanamer et Marcus-Falco. Question d’identité et d’origines à laquelle Titus répond. On est donc dans un drame politique, humain et identitaire face au Romain envahisseur. Résistance donc et Marini a son coup de crayon magique, flamboyant qui est parfait pour cette aventure à grand spectacle, aux personnages forts, aux décors superbes.
Les Aigles de Rome, Tome 7, Éditions Dargaud, 17 €
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