Le premier tome de cette série jeunesse d’anticipation à la fois originale et qui joue aussi sur des récits pas nouveaux avait marqué. La Bulle raconte un monde sous un ou des dômes alors que la Terre est morte dévastée par une guerre nucléaire et une épidémie. Une centaine d’enfants orphelins ont été choisis pour être des survivants capables de recréer la civilisation mais sous les ordres d’une intelligence artificielle. Une poignée d’entre eux refusent et s’échappent, sortent de la Bulle. Aurelle Gaillard est au scénario, Gabriele Bagnoli au dessin que l’on avait aimé dans Tâvutatèt, une BD qui a surpris et la suite est dans la même veine.

Ils chassent le lapin malades les enfants survivants mais les cadavres dus à l’épidémie les entourent. Welling et ses amis sortis de la Bulle tentent de faire face aussi aux loups. Il fait très chaud. Nesna est fatiguée et ils passent sur un marécage où l’eau est verte. Sysran y trempe son pied et se brûle. Soudain l’atmosphère se clarifie et une autre bande les intercepte. Ils viennent d’une autre bulle nommée Novea où un incendie a tout détruit. Quelques-uns ont pu s’échapper. Les évadés de Adenaom se joignent à ceux de Novea dirigée par Galathée qui les acceptent à condition qu’ils respectent les règles. Mais pour Sysran tout n’est pas net. Même si Soa lui fait les yeux doux.

On se doute bien qu’il y a un cadavre dans le placard, que la vie n’est pas rose et que tout peut basculer entre les deux groupes. Beaux sentiments, je t’aime moi non plus, violence, des bulles multiples, l’action change d’angle entre survivants où la lutte pour le pouvoir est bien sûr classique. Est-ce qu’ils ont été manipulés et sont le jouet d’une expérience ? Un dessin influencé par le manga, une série jeunesse très agréable.

La Bulle, Tome 2, Les survivants, Auzou BD, 13,95 €