On s’y est attaché aux pittoresques aventures de ce non moins atypique Major Burns avec son Wayne de copain médecin alcoolique à la fin du XIXe siècle. Bien sûr Holmes et Watson ne sont pas loin mais Doyle doit faire des bons dans sa tombe. Le Major Burns accompagne le bon professeur Pool dans des aventures archéologiques où le vrai est toujours en toile de fond, des histoires courtes bourrées d’humour, une belle volée par Devig qui flirte avec l’absurde tout en conservant des bases solides à sa sauce. Un plaisir de bonne humeur à partager.
HMS Victoria, 1886, Burns doit protéger Pool, et Wayne si il le peux le soigner. Rencontre avec un cachalot percé d’un harpon avec une bouteille de verre accrochée et un message. Incident et carte au trésor. On saura tout sur la capacité d’un cachalot à couler un navire. Plouf. Malte et Pip petit garçon qui joue à un nouveau jeu le foot mais aussi la crypte des chevaliers de Saint-Jean. Surprise, sale gosse. En pleine mer on croise un vaisseau fantôme avec un capitaine en mal de sentiments, comme pour le Hollandais Volant bien connu. Et enfin à Alexandre, on peut acheter n’importe qu’elle rarissime antiquité égyptienne. Bien connu et authentique avec Wayne qui tente le hash. On retrouve la belle Pie et on parle des pilleurs de tombes. Le but suprême serait-t-il atteint ?
Pas un mot de plus parce que là il y a une découverte à faire, enfin plus d’une dont un certain Pangu. Sacré Pool et des momies non des moindres au destin agricole. On jubile sur ce trait ligne claire de Devig, sa facilité déconcertante à se balader dans toutes les situations les plus british et cocasses. Bien documenté et efficace. On les adore Burns et Wayne maîtres en mauvis foi rigolote.
Major Burns, Tome 3, Les pittoresques expéditions du Major Burns, Fluide Glacial, 15,90 €
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