Une source inépuisable pour tous les scénaristes de BD ou de séries TV, cinéma aussi mais c’est plus compliqué pour obtenir un bon résultat comme ceux avec Jude Law et Robert Downey Jr. Sherlock Holmes a été mis à toutes les sauces. Il affronte cette fois pour le second épisode les Mystères de Londres et on le découvre sous une autre jour, encore plus cynique, politisé un brin anarchiste par Jean-Pierre Pécau au scénario et dessiné par Michel Suro.
Un pensionnat de jeunes filles, un masque terrifiant et plus tard celle qui l’a vu est chez Holmes. Rose Marie Scarlett est prostituée et veut dénoncer un tueur de petites filles toutes porteuses d’un masque sans pour autant passer par la police. Elle en a vu monter une dans un fiacre où il y avait une femme déguisée en homme. Watson est sceptique. Elle a noté le numéro du fiacre et au passage témoigne un intérêt certain pour le séduisant Watson. Direction les docks de Londres accompagné de Fénéon un Français patron des anarchistes aux méthodes radicales. Rencontre dangereuses avec des Thugs tueurs hindous.
Des fioritures inutiles avec ce pauvre Watson obsédé sexuel dans cette enquête qui en prime offre un Joker mal revisité. On n’accroche pas finalement facilement au scénario qui se sert aussi de la période coloniale anglaise, de supplices terrifiants, un mélange hétéroclite. Donc on passe vite mais comme on avait parlé du premier tome en bien, on a été déçu par cet épilogue tourmenté. On regrette Moriarty.
Sherlock Holmes et les mystères de Londres, Tome 2, Le Retour de Spring-Heeled Jack, Soleil, 15,50 €
Articles similaires