Alix est bien là pour une nouvelle aventure dans le cadre de la série mère. Après le Bouclier d’Achille il va toujours rechercher ceux qui veulent la mort d’Enak. Dans le Gardien du Nil on a une couverture dans la plus pure lignée de celles de Martin. Chrys Millien est au dessin toujours aussi efficace. Valérie Mangin signe le scénario comme également ceux d’Alix Senator. Mais cette fois on fait un brin dans la redite pour ce retour à Sakhara.

Sakhara qui a été écrasée par des météorites est gardée par les hyènes de Qaâ (une vieille connaissance) mais malgré tout agressé par ceux qui veulent faire revivre la ville. A Rome, Alix et Enak ne veulent pas avec Marc Antoine rejoindre César. On agresse le consul avec des frondes. Alix poursuit le tireur égyptien qui saute dans le Tibre. Au Sénat on s’indigne de cette tentative d’assassinat car on ne la croit pas. Alix témoigne. Serait-ce Cléopâtre que Marc Antoine hait. Enak , prince du Nil est victime d’une tentative d’enlèvement qui échoue. Ses agresseurs se suicident pour ne pas parler. Ce sont aussi des Égyptiens qui invoque le gardien qui enverra d’autres fidèles. A Sakhara Qaâ se réveille emprisonné avec ses hyènes dans un palais. Alix enquêtent à Ostie où le bateau qui a amené les assaillants est toujours là. Le capitaine se confie à un homme de Sakhara qui si il le pouvait tuerait Enak. Alix et Enak embarquent sur un autre navire pour l’Égypte qui suit sans le vouloir celui des Sakhariens. Une tempête, un abordage, on va en savoir plus sur les motivations des Égyptiens pour Enak.

On se perd un peu sur la piste des Sakhariens. Enak est toujours la clé du mystère et heureusement qu’il est là pour meubler les scénarios. Même si il ne comprend rien à ce qui lui arrive, nous non plus. Alix se flanque toujours dans de beaux draps. Et Cléopâtre qui a un joli nez le met partout. Côté décors et ambiances, rien à dire car superbes. Il y a une petite nouvelle, Kiya. Assez mélo cet album sur fond de destruction de Sakhara, prétexte d’une histoire moyenne.

Alix, Tome 43, Le gardien du Nil, Éditions Casterman, 12,50 €