Un western avec un serial killer et un enquêteur Nichols qui se scarifie, on est après la guerre de Sécession qui a laissé des traces, sur le chantier qui construit le Transcontinental. Du dur avec victimes découpées et Terence Nichols plutôt mal dans sa peau. Jean-Charles Gaudin (Au nom du pain) a écrit, Giulia Francesca Massaglia a dessiné un univers sans pitié où la vie ne compte pas. Grands espaces ou saloon, wagons, ambiances glauques et personnages pas nets. Du western polar qui dégage.
Mars 1886, un type s’acharne sur une pauvre fille qu’il tue. Ce n’est pas la première sur le chantier du Transcontinental en le général Dodge qui le dirige fait appel à un chasseur de primes un brin décalé, Terence Nichols qui a servi sous ses ordres. Qui est en train de régler une sale affaire avec un empoisonneur public. Nichols a un Colt rouge. Il reçoit un télégramme et part sur le chantier. Il y a déjà eu une femme assassinée. Nichols va rencontrer, Miss Adkins, celle qui partageait sa chambre avec Maureen, la deuxième victime. Serveuses, prostituées, le chantier a besoin de femmes. Un suspect? Milliard, est poursuivi par les gardiens du chantier dirigé par Jack Casement un expéditif de la gâchette qui l’abat. Nichols s’installe dans un wagon, va au saloon où son Colt fait sensation. On le surnomme Red Gun. Nichols voit un type qui l’intrigue. Un troisième meurtre a lieu.
Un mélange avec Nichols, héros mystérieux qui tire vite et se scarifie pour se punir de ses actes pendant la guerre, un investisseur prêt à tout, Dodge chef d’orchestre ferroviaire, va-t-on savoir pourquoi le Colt est rouge ? Assez bien tournée cette histoire et ce premier tome de la série sur un dessin très classique, un photographe, les bons ingrédients sont là avec une violence non contenue. Efficace. Une histoire complète.
Red Gun, Tome 1, La voie du sang, Soleil Éditions, 15,50 €
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