Une histoire de famille, de dragons, de rivalités et d’un gros matou licorne, Ethan Young s’est lancé dans une épopée qui repose sur une Chine ancienne où se mélangent traditions, contes et magie. La Voie Dragon c’est avant tout un jeune héros, petit prince dont on se doute qu’il aura un grand avenir grâce à ce parcours initiatique. C’est aussi un roman d’aventures bien mené dans des décors séduisants avec des méchants, des traitres et des rebondissements en cascade.
Le clan Wong a décidé de revenir au vieux pays par la Voie Dragon, la plus dangereuse et qui porte bien son nom. Le seigneur Wong a une sœur Dame Hu, une combattante qui juge son frère imprudent. Il y a le jeune prince Sing héritier du clan. L’expédition est lourdement armée et Sing accumule les bêtises car il s’ennuie. Wong a un conseiller royal Quan. La traversée du territoire de la tribu Dragon est la route la plus courte. On n’a plus entendu parler depuis longtemps de la tribu et on ne sait pas si le vieux pays est encore habitable. Mais il faut accomplir la prophétie. Un monstre avait battu un guerrier qui a juré qu’il reviendrait. Sing accepte le défi et pense à sa mère qui est morte à qui il a promis de reprendre le vieux pays, fait un rêve où il voit un moine Ming qui porte un long bâton. Le général Komodo Khan général en chef de la tribu Dragon n’accepte pas que la famille Wong viole son territoire. Il tend une embuscade et bloque la caravane.
Un contexte très cinématographique avec des scènes d’action enlevées, des gros plans. Les personnages se positionnent, montrent défauts et qualité. Les clans se forment, la famille est la base du récit et il y a Ming le Mystique du vieux pays avec son gros chat. Sing va être confronté à des choix, être initié pour prouver qu’il est digne ou pas de devenir un grand roi. Il aura aussi ses moments de doute. On est pris par ce tourbillon bouillonnant, au dessin très puissant. Un album qui s’impose.
La Voie Dragon, Glénat, 17,90 €
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