Toujours à la recherche de ses origines Avril qui est revenu d’Angleterre et n’est pas le fils d’Anne Boleyn même si c’est elle qui l’a déposé bébé au Cos Lucé. Autour de lui ça grenouille avec François Ier qu’il pourrait bien aussi gêner. Jeune orphelin Vinci la pris sous son aile. Michel Bussi, ce qui n’est pas rien pour sa première série originale BD avec Fred Duval au scénario, le dessin de Noë Monin dont le trait est parfait pour cette aventure qui a on l’a dit un petit air du Merlin de Disney. La Reine blanche est le titre de ce troisième épisode flamboyant et de cape et d’épée de Cinq Avril.
1532 on fouille dans les affaires de Léonard de Vinci. François Ier en tête qui reçoit un message de Normandie par pigeon. Il est de Michelle de Saubonne qui pense que Avril pourrait être le fils de Marie Tudor ce qui en ferait le vrai roi de France. Panique à bord, il faut savoir la vérité et le roi convoque Le Veneur, un cardinal à la soutane mitée un fin enquêteur. A Dieppe le chevalier de La Trémoille reçoit Michelle qui lui montre le bateau dans lequel est Avril. Attaqué quand il débarque, Avril est capturé. Michelle ne peut rien faire. La Trémoille l’embarque au manoir d’Ango, chez l’homme le plus riche du royaume et fouille ses affaires, lui annonce qu’il va être interrogé. François Ier récupère la la Joconde et Michelle s’introduit dans la chambre de La Trémoille où elle trouve un médaillon d’elle.
Le pape en a ras la casquette, un certain Nostradamus prédit l’avenir en Avignon et il lui envoie un espion. Il y a des secrets qui doivent le rester. Quant à Avril dans son donjon il attend qu’on l’aide. Le Veneur est un sacré numéro et écoute l’histoire de la reine blanche, de Louis XII. Une intrigue à la Dumas, bien construite avec ses rebondissements, ses coups fourrés, ses traîtres. Il est vraiment de trop ce pauvre Cinq Avril et entouré de grands noms du siècle. Mais qui est sa mère ? A suivre.
Cinq Avril, Tome 3, La Reine blanche, Éditions Dupuis, 12,95 €
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