Un autre titre adaptée de l’œuvre de Edgar Rice Burroughs après Caspak, Un Monde oublié, par Corbeyran, balade mouvementée d’anticipation, de science-fiction où évolution et action font cause commune. On est dans la même registre mais encore plus effervescent avec La Princesse de Mars par Jean-David Morvan et Francesco Biagini au dessin. Un étrange manuscrit pour une balade fantastique sur la planète rouge en deux tomes.
Bienvenue sur Mars, un centenaire y faut des sauts de géants avec un physique de presque jeune homme. Il est mort deux fois, découvre un bâtiment, une verrière et des Martiens multi-bras pas vraiment sympas aux looks de serpents à défenses de morse. Il a écrit un manuscrit où il a consigné tout ce qu’il a vécu sue Mars. Enlevé par un Martien monté sur une sorte de cheval dinosaure, il se souvient qu’il a été le capitaine Jack Carter de Virginie, prisonnier des Nordistes à la fin de la guerre de Sécession. Évadé avec un ami ils trouvent une mine d’or. Jack reste sur place pendant que son ami James va faire enregistrer la mine et se faire torturer par les Indiens. En voulant le sauver Jack pénètre dans une caverne où il est aspiré vers Mars et là il découvre une civilisation où il faudra qu’il trouve sa place.
Adaptation et intégration, Carter va vivre des aventures étonnantes dans un monde où il apporte ses propres repères. Mais par contre, avec une apesanteur notable, il vole, se heurte à des monstres et à quelques gentils spécimens. Beaucoup d’action cette fois encore, des amours contrariés avec une jeune femme très Terrienne venue d’une autre planète. Des décors très kitsch et rétro, colorés pour ce premier épisode avec un dossier en final de Patrice Lounet qui reprend l’œuvre de Burroughs.
La Princesse de Mars, Tome 1, Glénat, 15,50 €
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