La Dernière Frontière, vers le Nouveau Monde

Guerre de succession en 1746, les Écossais dirigés par le Prince Stuart vireraient bien les Anglais mais pas simple. Dans la Dernière frontière Boris Talijancic à travers un trio d’Écossais montre à la fois une vengeance et une immigration pour cause politique vers ce qui va devenir les USA mais à l’époque franco-anglais. Action, dessin parfois inégal, romance, dépaysement, pour ce premier tome intitulé James un peu à la Braveheart avec Mel Gibson ou Le Dernier des Mohicans.

James

Dans les Highlands en Écosse une jeune bergère, Kat, affronte les loups que chasse James. Qui éprouve pour elle un vrai amour. Bientôt les Écossais vont affronter l’armée anglaise mais James trop jeune est écarté. Une patrouille de soldats anglais commandée par un lieutenant les arrête. Et veulent violer Kat quand intervient un cavalier écossais Modoc qui abat le lieutenant et un soldat permettant à Kat et à James de s’enfuir. Le frère du lieutenant, le capitaine Flint jure de le venger. Mais avant il doit aller avec ses hommes se battre à Cullloden contre les Ecossais mal organisés.

La Dernière Frontière

Une page historique qui on le sait montre comment la Bataille de Culloden a été un désastre pour l’Écosse. Ce sera ensuite la répression, pillage, viols. James et Kate partent en Amérique, s’intègrent à la colonie française du Nouveau Monde avec Modoc. La suite on s’en doute repose sur la détermination de Flint à se venger. De bonnes ambiances, paysages, des Indiens mais un trait qui flotte par moment et demande à se caler pour la suite. A noter que les éditions Kalopsia pour publier leurs BD se servent, ce qui est de plus en plus fréquent, de campagnes participatives. C’est le cas de ce premier tome. Boris Talijancic a déjà dessiné quatre albums avec Runberg aux éditions Dupuis sur les Vikings, Hammerfall.

La Dernière Frontière, Tome 1, James, Kalopsia Éditions, 16,90 €

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