Après une biographie de l’as allemand du second conflit mondial Hans-Joachim Marseille, pilote aux 159 victoires, c’est au tour de Richard Halsey Best de venir ajouter son nom à la récente collection aéronautique Envergure publiée par Clair de Lune. Tout commence en 1941 évidemment avec Pearl Harbor, attaque japonaise que Roosevelt va laisser faire pour que les USA entrent en guerre et sur les deux fronts. Une hypothèse très crédible. On suivra ensuite Richard Halsey Best pilote de l’Aéronavale jusqu’à Midway qui sera un tournant décisif pour les Américains et une déroute pour le Japon. Antonio Gil est à la manœuvre, scénario et dessin comme pour Marseille.
3 décembre 1941, les dés sont jetés. Les Américains savent que le Japon va frapper. Et ne font rien hormis d’éloigner leurs porte-avions de Pearl Harbor. Le 7 décembre l’aviation embarquée japonaise détruit la flotte US dans la rade avec près de 400 avions. Sur l’Enterprise au large, des Dauntless, bombardiers légers et des Wildcat tentent de se porter au secours de Pearl Harbor sans grand effet. L’île de Wake est bombardée, les avions US détruits au sol. Décembre 41 sur l’Enterprise Richard Halsey Best reçoit l’ordre de décoller pour couper les lignes de ravitaillement japonaises. Richard depuis l’enfance ne vit que pour l’aviation. Les Dauntless décollent, coulent un sous-marin. En 1942 Best bombarde Wake aux mains des Japonais.
Un mélange intéressant en fait cet album qui relate les opérations aéronavales dans le Pacifique. Richard Halsey Best en est le fil rouge avec bien sûr ses exploits sur les porte-avions japonais. Mais on retrouve la mission Doolittle, des Mitchell qui vont décoller de porte-avions, un exploit pour aller bombarder Tokyo ou Yokohama. La suite ce sera un coup de chance à découvrir sous le crayon de Gil toujours aussi efficace et réaliste. Des Avenger au menu, un bon album et un hommage mérité à Best.
Richard Halsey Best, Éditions Envergure/Clair de lune, 15,95 €
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