Une première Galerie Napoléon à Paris. On y voit en exclusivité un catalogue exceptionnel à la vente de plus de 140 épisodes de la série 13 rue de l’Espoir de Paul Gillon. Afin de restituer les planches d’origine de très grand format et à l’esthétique rare, certains épisodes ont été récréés.
13 rue de l’Espoir naît en septembre 1959. La série durera 13 ans et ne comprendra pas moins de quatre mille cent trente-neuf bandes quotidiennes. Un véritable feuilleton-fleuve publié dans le célèbre journal de l’époque France-Soir. À cette époque, entre 1959-1972, Paul Gillon gagne « chaque jour l’équivalent du salaire de son rédacteur en chef en un mois » (propos recueillis du vivant de l’artiste). Il fréquente les bars populaires et les cabarets de St-Germain et côtoie les artistes de théâtre et de music-hall, ses véritables passions depuis toujours. Il héberge, aide et est parfois le mécène d’artistes tels que Louis Armstrong, Anouk Aimée ou encore Daniel Gélin.
Avant l’émergence des grands succès franco-belges tels que Astérix, il est alors le dessinateur de bandes dessinées le mieux payé de France. D’après les scénarios des frères Gall, 13 rue de l’Espoir raconte la vie quotidienne de Françoise Morel, une jeune femme moderne d’une vingtaine d’années. Ses histoires sentimentales occupent une part importante du récit qui s’apparente à un roman-savon terme traduit de soap-opera qui qualifie les séries TV de ce type.
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