Nero Tome 3, une fin à coups de théâtre

La fin d’une épopée à la fois fantastique, médiévale au temps des Croisades avec un héros qui va affronter des démons de plus en plus puissants et une tueuse des Assassins. Après le tome 2 de Nero qui faisait suite à un premier tome très efficace, les chevaliers et les djinns s’affrontent dans Djihad pour que le monde ne soit pas la proie de démons invincibles. A moins que l’union parmi les humains ne fasse la force sauf si il y a des intérêts divergents. Nero sera-t-il manipulé par un Croisé mystérieux ? Emiliano et Matteo Mammucari sont au scénario, Davide Gianfelice et Matteo Cremona au dessin.

Les remparts de Damas que les djinns n’osent approcher mais pas les Francs qui viennent voir Shirkuh le seigneur de la ville. Nero guerrier arabe qui porte la marque sur son front et le Croisé affaibli avec Renaud suivi par la Nizarite rentrent dans la ville. Seuls Nero, la Nizarite et le marchand arabe sont reçus par Shirkuh qui n’a rien à gagner en les aidant à moins qu’un assassin ne fasse le ménage parmi les prédicateurs qui lui nuisent. Ce sera la mission de la Nizarite. Shirkuh montre à ses invités le secret de la ville tandis que la Nizarite joue du poignard. Mais Shirkuh a tendu un piège à Nero et aux Francs. Le marchand a la solution du problème.

On est sur un fil. Suspense à la clé, des scènes de combats doublées de visions fantastiques, le dessin classique vaut le détour comme aussi le scénario qui rebondit. Une quête impressionnante avec horreur et djins zombis. Les couleurs jouent un rôle important et cette fresque qui a su mélanger harmonieusement les genres se tient bien avec un final à grand spectacle.

Nero, Tome 3, Djihad, Éditions Dupuis, 23,50 €

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