Un conte avec une marmite à sortilèges, de la magie et des gamins qui vont vivre des aventures dans lesquelles l’un d’eux pourrait bien devenir un super-héros. Mais que faire avec un chaudron qui ne fait que de la compote magique ? Et un magicien qui oublie ses idées ? Avec un peu d’imagination cela pourrait bien devenir une arme redoutable. Scénario, dessin et couleur de Katerina Cupová.
Il était une fois un brave homme grincheux qui se lamentait en permanence. Seul le chant des oiseaux le ravissait. Il avait perdu sa flute et décide pour retrouver le moral de la chercher. Il part avec sa hotte, sa marmite, sa binette et fait un nœud à son mouchoir pour ne pas oublier sa bonne idée. Le vieux monsieur avait zappé qu’il était un peu magicien. Il croise le jeune Gaspard en train de chasser une salamandre transformée en chat. Il va lui remonter le moral et le renvoie chez lui pour retrouver son idée. L’homme lui offre sa marmite en lui recommandant de l’utiliser avec prudence. Quand Gaspard rejoint ses amis Mila et Jana avec la marmite ils mangent la compote et veulent jouer aux Femmes Léopards. La formule magique c’est chauffe marmite et là, attention, tout peut arriver avec la compote. Et au fond du chaudron il y a le mode d’emploi.
Que faire ? Sauver le monde bien sûr car en plus elle convient à tous les contes de fées. Captain Compote est prêt à tout. Les criminels n’ont qu’à bien se tenir. Donc une bande d’ados imbéciles. Un conte traditionnel revu et remis en forme, modernisé, un peu décalé, rigolo et donc parfait pour un ouvrage jeunesse où les péripéties, les rebondissements, les monstres vont donner du travail au courageux trio. De l’humour, un joli dessin, un album que l’on peut aussi raconter aux plus jeunes.
Gaspard et la Marmite magique, Glénat, 22 €
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