Chasseur de fantômes, un ghostbuster à Venise au début du XXe siècle, Thomas Carnacki écrit par Hodgson, un Anglais, on est dans un monde de polar typé qui a ses classiques, de Holmes à Harry Dickson, voire Rouletabille. Des détectives de l’occulte comme plus récemment Joe Golem de Mike Mignola. On ne la lui fait pas Carnacki encore qu’il puisse y avoir doute dans le tableau. Eric Corbeyran et Luca Raimondo signe Les Spectres de Venise une intrigue relativement classique mais bien menée.
Venise, un riche vénitien, Carlo Murini, qui se laisse mourir, refuse les médecins, meurt de peur d’après son ami Belmonte qui va faire appel à Thomas Carnacki. Un spectre envahit la nuit la chambre de Carlo. Carnacki se rend chez un collectionneur d’art Liotti qui ne l’apprécie pas. Carnacki rencontre ensuite Belmonte qui lui raconte comment il a vu le fantôme chez Murini et qu’il est persuadé que ce n’est pas un supercherie. Il retourne chez Liotti qui lui aussi est victime d’un spectre et qui aurait laissé des traces caractéristiques le long d’un mur. Seule solution arriver à photographier le spectre, tracer un pentacle autour du lit. A minuit l’appareil se déclenche. Il faut aussi tenter l’expérience chez Murini.
On maintient tout le suspense de cette affaire occulte, enquête conduite parfaitement sur dessin très fantomatique et aux rebondissements qui en font tout son intérêt de lecture. Malédictions, exorcisme, un brin d’horreur et vengeance, cousu main et à lire sans détour. Une suite ?
Thomas Carnacki, Détective de l’occulte, Tome 1, Les spectres de Venise, Paquet, 15,50 €
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