Trafic d’ivoire, polar, Iris Speranza est une journaliste de terrain qui sait mener une enquête même au péril de sa vie. Eric Corbeyran et Achille Braquelaire au scénario signent un album qui veut sensibiliser aux grand problèmes écologiques, au massacre des espèces protégées. Sans oublier la lutte contre la pauvreté ou l’exploitation des populations en Afrique. Au dessin c’est Salaheddine Basti qui trace le destin mouvementé de Iris Speranza.
Des éléphants abattus par des contrebandiers. Gilles rédacteur en chef a rassemblé ses meilleurs enquêteurs dont Speranza à qui il apprend qu’Axel Schwartz a été tué par des braconniers d’ivoire. On parle d’exécution sommaire. Gilles veut que Iris Speranza enquête protégée par des mesures de sécurité technologique. Direction l’Afrique, Dar Es Salaam où elle est reçu par Juma un journaliste local. Il lui donne un dossier sur l’affaire et un contact, Idriss. Elle débarque à Zanzibar, retrouve Idriss qui se sent surveillé et est devenu taxi pour ne pas subir le sort d’Axel. La guerre contre le braconnage est dangereuse. Il lui fournit une liste de noms des contacts d’Axel tous terrifiés. Seul Abedi va accepter de l’aider et avec son avion l’amène où Axel avait repéré un entrepôt mais l’ivoire ne semble pas être la seule source de profit et de trafic.
Comme on dit un train peut en cacher un autre. Enquête coup de poing en milieu hostile, des filières qui se recoupent, entreprise mystérieuse, qui tire les ficelles et qu’avait vraiment découvert Axel ? Speranza devient à son tour une cible. Que va-t-elle trouver au bout de la piste ? Un polar écolo, économique, bien ficelé et une héroïne qui tient la route, crédible avec un état des lieux dramatique pour les populations locales. Des débuts prometteurs et pourquoi pas un nouvel épisode.
Speranza, d’or et d’ivoire, Éditions Philéas, 16,90 €
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