Un monde où des Murailles invisibles dressent des remparts infranchissables et où les valeurs temporelles ne sont plus les mêmes ? Et a crée des zones étranges. Pourquoi, comment et qui sont ces explorateurs ? Alex Chauvel et Ludovic Rio règnent avec talent sur un monde où des murailles apparaissent, invisibles mais infranchissables. Ou pas. On a un bon thriller fantastique et réaliste, qui a marqué des points avec le tome 1. Rio à qui l’on doit le très bon Aiôn a mis en scène un univers prenant, obsédant et spatio-temporel innovant.
Un laboratoire où l’on fait des expériences sur le monde détruit. Dans la Zone Epsilon dite du miasme les membres d’une expédition venue de Nostic se réfugient dans un métro pour fuir des mutants et peut-être passer dans une autre zone. Une porte s’ouvre et ils se retrouvent dans la Zone Ursi dite des Lacs. Dans une cabane une vieille dame est stupéfaite face à eux. En Zone Epsilon 26 dite du Miasme dans ces couloirs d’égouts ou de métro un groupe d’explorateurs et Lino le Terrien témoin d’une monde d’avant, ont du mal à se diriger. Personne ne sait comment les murs sont apparus. Le groupe remonte à la surface par les escalators du métro et découvrent des nids. D’une porte de secours du métro des tentacules surgissent mais Thorian les détruits. Un escalier s’est effondré, et le passage est mince. La bête à tentacules s’y abrite.
On alterne d’une zone à l’autre avec les différentes équipes où les conflits s’enveniment. Mais il va falloir pourtant s’allier et découvrir quelques réalités comme de l’eau des champs à Nostoc. Des surprises bien sûr pour que l’action progresse, on trahit un brin mais chut. Un trait clair, expressif sans surcharge donne une belle efficacité au récit. Allers et retours temporels sont aussi un plus. Surprise en prime qui présage bien de la suite.
Les Murailles Invisibles, Tome 2, Dargaud, 17 €
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