Les Nouveaux venus, l’école et la classe qui intègre par le français

Une classe pas comme les autres, bien réelle, qui rassemble des enfants de toute nationalité mais qui ne parlent pas ou peu français. Les Nouveaux venus c’est l’histoire de la classe élémentaire UPE2A de Sophie qu’a mise en cases et bulles Aurélie Castex à Paris. 10 élèves avec chacun un passé, une histoire, sa culture mais un vrai besoin d’intégration. Des enfants du monde avec lesquels les enseignants du monde s’investissent et ont des résultats qui font plaisir à voir.

Les Nouveaux venus

Une école comme les autres avec son directeur, sa cour de récréation, une nouvelle famille qui arrive avec le jeune Hosni et son oncle. Hosni ne parle pas français, il vient de Tunisie. Il faut évaluer Hosni pour savoir si il peut intégrer la classe UPE2A. Ses camarades sont originaires d’Égypte, du Brésil, de Serbie, Roumanie, Comores, Pakistan, Sri Lanka. Et il y a Ophélie qui ne dit rien mais comprend tout. Elle arrive de Chine. Sophie c’est leur maîtresse et Hosni va essayer de se présenter aidé par Mohamed tunisien aussi et qui parle arabe. Medji aussi mais c’est l’arabe égyptien. Hosni raconte entre deux traductions comment on l’a laissé dans un coin sans rien comprendre dans une autre école mais il a eu la chance d’avoir une institutrice qui l’a orienté. Sophie leur apprend à s’exprimer, à échanger, à parler français, à faire plein de travaux pratiques, à communiquer et à devenir solidaires dans leur intégration.

Les Nouveaux venus

Aurélie Castex a passé un an dans la classe. Les enfants ont entre 8 et 10 ans, des amitiés se forment. Prisha rejoint le groupe. Elle est indienne, adoptée. On ne peut être qu’ému par ces petits enfants dont tout le futur tient entre autres, surtout dans la pratique parfaite du français sans pour autant renier, oublier leur propre langue. Des bilingues parfaits, une autre chance pour leur avenir. On parle de religion, sans détour dans cet album qui mériterait qu’on le diffuse tout en sachant que les moyens manquent, qu’il faudrait aussi revaloriser les métiers de l’école, cette école qui est la passage obligé d’un intégration réussie sans racisme ou refus de l’autre.

Les Nouveaux venus, Éditions du Faubourg, 21 €

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