Ils grandissent peu à peu les futurs Spectaculaires qui traquent le crime dans un Paris à la Gaston Leroux et à la Maurice Leblanc revue, corrigée par Régis Hautière et Arnaud Poitevin au dessin. Dans le premier tome des Pestaculaires on a découvert déjà une partie de leur passé à ces futurs justiciers de la Belle Époque. Une façon très amusante de leur mettre le pied à l’étrier et on avait bien aimé leurs débuts. On est en 1889 à Paris, à Montmartre. Les Pestaculaires, prononciation enfantine pour qualifier la joyeuse bande pétrie d’amitié, Pétronille, la cheffe de la bande, la plus jeune, Évariste charmeur, jongleur, Eustache futur athlète et Félix, 12 ans, le maladroit partent à la chasse d’un mystérieux qui pourrait bien décider de leur avenir.
Évasion d’un trio de malfaisants de la prison Sainte-Pélagie à Paris mais pas très doués, un petit air de Dalton Averell en tête et Ignace, leur chef, de Joe. Spectacle au parc des Pestaculaires, on jongle et on est équilibriste. A la maison chez Léontine les quatre as jouent au dominos. Mais Léontine s’inquiète de l’évasion de Ignace et ses amis. Partie de boules de neige qui touche un policier en vadrouille. Fuite vers le vieux moulin sur la butte qui serait hanté. Pétronille s’inquiète pour Léontine qui tousse beaucoup. Au moulin Pétronille veut qu’ils répètent leur spectacle et ils tombent sur une vieille bouteille qui contient un message et une clé. On y parle du trésor des dames de Montmartre. Léontine en sait plus et parle des religieuses qui vivaient dans l’abbaye de la Butte. La Révolution les en a chassées en 1789. Un message secret se dévoile au dos du message qui ls mène à une curieuse maison abandonnée. Sur la porte le même sigle que sur le message. Ignace et ses hommes vont au moulin où ils veulent se cacher et attendre les enfants pour se venger. Pendant ce temps les quatuor a trouvé dans la maison un coffre qui pourrait bien montrer une nouvelle piste.
Une vraie série jeunesse ces Pesctaculaires. Une très sympathique course au trésor pleine d’humour et de bons sentiments qui comprend encore un album. Tout est bien mis en scène simplement, sans complications inutiles. On est dans la lignée de la série mère qui bien sûr a des points en commun avec ce tome 2 qui assure aussi par son dessin et son scénario.
Les Pestaculaires, Tome 2, Âge bête, Éditions Rue de Sèvres, 13 €
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