Avec Pline, Olympia Kyklos c’est aussi Mari Yamazaki qui est aux commandes avec Tori Miki pour le premier titre après Thermae Romae qui a été un énorme succès. On est dans du manga fantastique qui surfe, et bien, sûr l’espace spatio-temporel. Un Grec de l’Antiquité se retrouve au Japon de nos jours, y apporte la philosophie platonicienne mais surtout les sports de lutte antique qu’il va pouvoir comparer à ceux de l’archipel nippon. Dont le catch sujet des deux derniers épisodes 4 et 5 qui va peut-être sauver le village de Démétrios.
Olympia Kyklos, Tome 4, Casterman, 8,45 €
Démétrios continue ses allers-retours entre Japon et Grèce antique. Chez son ami Iwaja il rencontre son petit-fils Takuji qui a perdu sa mère accidentellement. Son père était un champion de lutte gréco-romaine. Grièvement blessé il a rapporté tous ses espoirs sur son fils avec autorité. Il faut que Takuji gagne tous ses combats. Mais il adore le catch que méprise son père. Démétrios sauve dans la rue Takuji qui manque d’être écrasé par Maeda ex-gloire du catch. Il rencontre aussi le jeune champion de Sumo, Ryuichi. Takuji va-t-il pouvoir devenir catcheur ? Le tome 5 qui commence par des planches couleur replace Démétrios en Grèce où il raconte sur les vases qu’il peint ce qu’est le catch, un mélange de lutte et de théâtre. Une compétition est organisée et montre toute la subtilité du catch pour en faire un spectacle édifiant.
On est plus dans des situations plus dramatiques avec ce dernier tome. Le village de Démétrios est en péril car la patriarche a endetté les citoyens pour organiser une compétition sportive. Le catch pourra-t-il sauver la cité ? Bon c’est sympa avec le Japon traditionnel à l’heure d’Athènes. On est cependant en pleine comédie et on plonge sans restriction à la suite de Démétrios.
Olympia Kyklos, Tome 5, Casterman, 8,45 €
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