Les aventures alcoolisées en pleine Prohibition de Julie Doohan se poursuivent dans ce tome 2 sous la houlette de Luc Brahy qui a multiplié toujours avec rigueur ses approches de tous les thèmes, de l’aviation au Cognac, aux restaurants étoilés, à la Marine, cette fois sur un scénario de Thierry Cailleteau (Habana 2150). Elle a son bar, des copains efficaces mais la maffia italienne sur le dos qui voudrait bien qu’elle leur vende son Bourbon. Et de l’humour associé à une détermination implacable. On va régler les comptes et les ardoises avec les intérêts en prime. Un bon spectacle divertissant sur des bases solides.
Le Wild Mustang Saloon va demander des frais pour revivre. Musique, danseuse, peinture, la totale et Julie a les moyens aidé par son copain indien Mojo. Sans oublier le shérif Hawkins qui a une vision de la loi un brin élastique à condition que le village s’y retrouve. Manque plus qu’un bon pianiste et Hawkins en connait un qui lui a sauvé la vie, Bossy. Woody adjoint du shériff est amoureux de Julie qui n’arrive pas à se décider. Arrive la troupe de danseuses de Miss Ferris, une redoutable. Julie sait que le professeur Finnegan a mis au point un Bourbon de qualité qui fera la différence dans son saloon et des envieux parmi les patrons maffieux de la Prohibition dont les Italiens qui mettent la pression.
Des Irlandais, des Italiens, des agressions et des intimidations, on a un mélange énergique de polar sauce western. Et un shériff qui tire plus vite que son ombre avec une Julie brut de décoffrage que rien n’arrête façon nettoyage par le vide. Brahy assure, fignole son dessin, et on n’est pas déçu par Julie.
Julie Doohan, Tome 2, Wild Mustang Saloon, Delcourt, 14,50 €
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