Il continue son périple Nevada dans ce tome 5, Viva Las Vegas, le dernier album et toujours avec Louise, duo et couple de choc. Mais à L.A. rien n’est simple car Nevada pourtant prêt à être jugé pour un meurtre ancien a besoin de temps. En prime il y a Carslen un pas net qui est condamné à mort et Louise avec son nouvel associé Blutch. Rien à rajouter sur les auteurs Colin Wilson au dessin si efficace, les scénaristes, Fred Duval et Jean-Pierre Pécau qui vient de sortir Les 100 derniers jours d’Hitler. On y reviendra. On ajoute les couleurs de Jean-Paul Fernandez pour une série que l’on a aimée suivre.
Elle ramène Nevada chez elle Louise après avoir fait le point avec le procureur sur le procès Carlsen. Il y a Blutch son associé pour monter un nouveau film. Avec Douglas Fairbank. Nevada veut faire évader Carlsen sans y laisser sa peau mais par intérêt. Pendant un transfert pour le tribunal, où Carlsen attendra le verdict sur le trajet un motard le fait évader avec l’aide des Chinois. Le motard pourrait être Fairbanks. Louise qui est partie civile est touchée par cette évasion. La police a aussi des doutes quant à Nevada, excellent cascadeur. Dorothy la scénariste et Louise partent à sa recherche. Nevada livre Carlsen à Blutch et à une femme qui a été sa victime puis rencontre Fairbanks.
Petit clin d’œil au bien connu Bates Motel, Louise se livre à Dorothy et lui raconte ses débuts dans le cinéma. Pour elle le cinéma est la propagande ultime. Clin d’œil encore au barrage le Hoover Dam qui va alimenter le Nevada (un souvenir fort de la vision d’un géant de béton), des rebondissements plus ou moins sanglants et rapides, Siegel et bientôt petit Vegas futur empire de la maffia, un bon dernier épisode qui raconte bien les USA des années trente et surtout les grands débuts du cinéma hollywoodien. Une série à lire d’une traite.
Nevada, Tome 5, Viva Las Vegas, Delcourt, 15,50 €
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