Dans la mémoire collective elle reste une empoisonneuse. Violette Nozière est l’héroïne d’une des plus grandes affaires criminelles des années trente. Eddy Simon, journaliste, et Camille Benyamina au dessin ont tiré de ce personnage atypique un album très riche, graphiquement et psychologiquement fouillé qui est l’un des poids-lourds de ce début d’année.
Elle sera une sainte en prison. Sa mère lui pardonne. En 1945, Violette est libérée. On n’entendra plus parler d’elle. Elle sera même réhabilitée. Elle avait échappé à la guillotine, vivra la guerre et l’occupation derrière les barreaux. On pourrait se poser la question de ce qu’elle serait devenue, libre pendant la guerre. Elle reste une jeune fille paumée mais volontaire, capable du pire, qui avait ses rêves de midinette.
Eddy Simon et Camille Benyamina ont signé un bouquin très fort. Ils tracent un portrait en finesse de Violette Nozière, montre la manipulatrice qui sur un plan psychiatrique a des failles. Le dessin, les traits, le visage de Nozière donnent toute sa force maléfique au personnage mais en en atténuant les extrêmes. On pourrait presque avoir de la sympathie mais difficile. Superbe album.
Violette Nozière, vilaine chérie, Casterman, 20 €
Du vécu un peu amélioré mais qui sur le fond est passionnant et remarquable. Comment…
Récompensé par le Grand Boum-Ville de Blois, David Prudhomme préside la 41e édition du festival…
Un bel album ce qui est tendance, dos toilé, beau cartonnage et 240 pages, Mémoires…
On les suit de très près les éditions Anspach car c'est vrai on a un…
L’auteur et dessinateur de bandes dessinées Mathieu Sapin préside aux côtés de Michel-Édouard Leclerc le…
Un best-seller L’Amie prodigieuse paru en 2011, le premier roman de la tétralogie du même…