On les avait rencontrés à Angoulême pour Quand j’étais star (Casterman). Marc Villard et Jean-Philippe Peyraud sont les invités du quotidien Midi Libre pour un gag quotidien extrait de J’aimerais être un saint mais bronzé. Drôlissimes. Villard et Peyraud ont signé depuis d’autres albums tout aussi percutants et ancrés dans une vie quotidienne qui ressemble beaucoup à la nôtre.
Voici la chronique parue sur ligneclaire pour J’aimerais être un saint :
On rit, beaucoup, aux états d’âme de Marc, un jeune sexagénaire. Il a une femme, que l’on comprend un peu plus jeune que lui, un chat qui le regarde méprisant et des bouffées de chaleur. Il est auteur, Marc, et sent qu’il a passé un cap. Sans possibilité de retour, mais après tout, il suffit qu’on le plaigne pour qu’il existe. Marc Villard, le scénariste, a écrit son vécu, à coup sûr. C’est trop vrai pour être totalement inventé. Le dessin de Peyraud colle à merveille dans cette saga au quotidien d’un incompris chronique, au demeurant sympathique et authentique qui a du mal à vieillir.
J’aimerais être un saint mais bronzé, Glénat, 15,50 €
Et celle consacrée à Quand j’étais star :
Pitoyable enfin un peu, c’est comme ce que décrit Marc Villard qui a adapté ses propres nouvelles avec au crayon Peyraud. « Je suis croqué par Peyraud mais il accentue les traits » souligne avec humour Villard. Des histoires courtes autobiographiques souvent, un auteur en famille, sa jeunesse, ses doutes et ses chagrins et même des courses camarguaises, « il fallait que j’arrive à donner au héros un aspect logique dans les différents âges de sa vie » précise Peyraud. « J’ai fait une sélection et on travaille en parfaite connivence ». On rit beaucoup. Vive l’autodérision et un excellent travail d’adaptation dans lequel on sent la connivence amicale entre les deux auteurs.
Quand j’étais star, Casterman, 13,75 €
Sans oublier l’album en solo de Jean-Philippe Peyraud qui vient de sortir chez Futuropolis, L’Inversion de la courbe des sentiments. On est dans le même registre. Des tranches de vie qui se coupent, se télescopent, Jean-Philippe Peyraud a mis en scène une comédie dramatique où il faut un rien pour que tout parte en live.
Articles similaires