Direction l’Égypte avec Sasmira pour enfin savoir ce qui se cache derrière le miroir. Prudence va dévoiler des secrets sauvagement gardés par la jeune et mystérieuse Sasmira, le personnage inventé par Laurent Vicomte il y a si longtemps et désormais dessiné après bien des pérégrinations par Anaïs Bernabé qui a suivi Claude Pelet. Pour le tome 2 il avait dû ramasser les morceaux d’une première reprise et en a été mal remercié. Une photo, une vieille dame, une bague, un jeune pianiste, Vicomte avait mis en place ce qui va conduire au dénouement partiel du tome 3, Rien, qui offre un petit détour par le monde des pharaons.
Sasmira, une énigme mais Prudence sait car l’immortelle brune s’est confiée à elle. Sasmira illégitime de pharaon est allée faire un tour au royaume des morts avant de revenir à la vie. Pas de dieu, la mort est un désert, témoignage qui va déplaire à pharaon et aux prêtres. Condamnée à porter un masque qui l’empêche de parler Sasmira arrivera à fuir. Devenue immortelle elle doit trouver au fil des siècles le grand amour. Elle s’est confiée à Prudence qui à son tour raconte tout à Bertille et à Stan. Mais Sasmira a des vues sur le beau jeune homme et va faire un sort à Bertille.
Une légende Sasmira, presque urbaine, car Vicomte avait lâché la rampe pour des raisons personnelles. Il aura fallu quatorze ans avant la sortie du tome 2, entamé par Vicomte et fini par Claude Pelet. Vicomte n’appréciera pas le résultat mais Glénat imposera ensuite pour le tome 3 Anaïs Bernabé qui s’en sort bien et sans complexes. Le poids de Vicomte s’effrite. Il y aura un tome 4 évidemment. Tout n’est pas réglé dans ce Rien qui relance bien la série et y ajoute un suspense supplémentaire.
Sasmira, Tome 3, Rien, Glénat, 14,95 €
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