Des gamins, amis d’enfance, que la vie sépare et qui se retrouvent, un vieux monsieur qui prédit et décompte les jours avant la fin du monde. Le décompte finit il recommence à zéro. Lisa et Aless ont un projet et quand ils se retrouvent ils vont essayer de le finir. Une chronique qui semble familière, douce et tendre à la fois dans un environnement où les adultes faussent la donne. Silvia Vecchini et Sualzo ont trouvé le ton, les ambiances et les décors pour ce conte qui émeut. La vie, la mort, un mystère et un vérité difficile, on est pris par cette histoire tendre et bien construite.
Petits ils ne se quittaient pas. Alessandro est parti. Lisa a grandit, aide sa mère dans son bar au bord du lac, fait du judo. Tous les jours sur son vélo passe un homme qui annonce combien de jours il reste avant la fin du monde. Lisa a une amie plus jeune Rima, indienne et gentille. Quand Aless revient, plein de souvenirs remontent à la mémoire de Lisa. Enfants ils regardaient les poissons pris sous la glace du lac et puis il y a eu le déménagement. Lisa est une solitaire et un drame incompréhensible a eu lieu dans la famille d’Aless.
Lisa est une presque jeune fille qui a du courage, aide sa mère à s’en sortir, et est gentiment amoureuse. Il y a de la discrétion, de la pudeur chez Lisa à laquelle on s’attache au fil des pages. Construire ce bateau dont ils rêvent est un lien qui les maintient dans l’enfance, ses joies, ses espoirs. Tout les éléments se mettent en place sous la voix off de Lisa. Une belle leçon de vie à ne pas manquer sur un dessin qui est dans la parfaite ligne de ce récit Jeunesse.
21 jours avant la fin du monde, Rue de Sèvres, 16 €
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