Vraiment de quoi se sentir angoissé avec ce diptyque Monolith. Dans le premier tome, on savait que le second n’allait pas faire dans la dentelle. Monolith, c’est une voiture hyper sécurisée dont il vaut mieux savoir comment elle fonctionne, surtout quand on a son fils attaché sur le siège à l’arrière. Et qu’on est dehors sans pouvoir rouvrir les portes. En plein désert. Tel est la scène du drame, un huis-clos entre une mère et son fils que signe d’un dessin époustouflant LRNZ sur un scénario de Mauro Uzzeo et Roberto Recchioni. Un monument de l’angoisse et de digression pas joyeuses sur les joies du progrès.
Bon, on se tait car, comme dans le premier tome, il faut ménager le suspense qui atteint un paroxysme, une tension qui prend aux tripes. On pourra dire que, bon, un bagnole pareille aurait dû, ou pu, avoir des sécurités plus élaborées si un gamin se retrouvait enfermé par accident. Reste que ça marche et que l’alternance graphique liée à l’état physique et mental de Sandra est bien géré. On est un spectateur pris au piège, comme la jeune femme.
Monolith, Tome 2, Éditions du Long Bec, 18 €
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