Un monde à la Orwell façon Soleil Vert où tout est réglé comme du papier à musique. Mais il y a un empêcheur de tourner en rond qui a osé lire un livre alors que son job c’est de réécrire l’Histoire, la grande. Utopie est signée par Rodolphe et Griffo. On implante beaucoup et on remet dans le droit chemin les récalcitrants. Comme Will mais il y aussi des résistants au système. De bonnes ambiances et Griffo égal à lui-même, très bon au dessin.
On fait évader Will, le déviant et ses sauveurs d’un mouvement de libération lui donne un brouilleur qui empêche qu’on trace son implantation . L’évasion tourne mal et Will comprend que ce qu’il voyait jusqu’à présent n’était pas la réalité. Trop beau, trop gentil. Le paysage autour de lui est misérable. On l’attend à la ville basse où il rencontre celui qui l’a fait évader qui lui annonce que son amie Bleue est toujours libre. Mais la police l’a suivi et intervient. Il doit fuir par une cave et des égouts. En tombant il perd le brouilleur et il redevient désormais la proie identifiable des tueurs du Nett. Retour à la case départ.
Montée en puissance pour rééduquer Will. Dont quelqu’un d’autre désormais porte le nom. Mais qui le reconnaîtra ? Rodolphe a bien monté son coup, astucieusement et fait froid dans le dos car on flirte avec la folie programmée. Que va devenir Will ? Pas un mot de plus mais même un déviant peut être utile. Un tome 2 qui est une vraie relance bien cadrée avec rebondissements subtils. Reste le côté Monte-Cristo. Enfin à voir dans le tome 3 en septembre prochain.
Utopie, Tome 2, Delcourt, 13,50 €
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