Une charmante jeune, fille sous tutelle de sa grand-mère Babouchka, aimerait bien se servir de ses dons de sorcière. Pas question, trop dangereux et direction le collège, nattes bien nouées qui l’empêchent de jeter des sorts. Les Sortilèges de Zora est une joyeuse comédie qui jette aussi un cil critique sur la différence, son acceptation. De l’humour pour cette nouvelle série et un scénario de Judith Peignen bien cadré sur une jeune fille qui est une sorcière et le revendique. sauf qu’elle n’est peut-être pas seule au monde. Le dessin de Ariane Delrieu est enlevé, souriant mais si besoin sérieux donne à Zora un beau relief qui devrait plaire à un public ado entre autres.
Zora habite dans le manoir familial caché au sommet d’un building. Mais c’est une peste la gamine qui balance ses sorts à tour de bras. Babouchka, la mamy grande sorcière devant l’univers, en a ras le foulard. Et c’est décidé, Zora aura des nattes magiques qui en font une jeune fille ordinaire pour aller se refaire une éducation au collège. Pas un mot sur son monde aux nonsorciers et un corbeau comme garde du corps, Edgar. Avec un look vintage, Zora ne passe pas inaperçue. Ses parents ne peuvent la récupérer car une grande chasse aux sorcières a lieu et ils organisent la résistance. Mais sa rencontre avec une grande brune va changer la donne.
Il y a les gentilles tantes qui ne sont pas d’accord avec Babouchka mais Zora est maline. On sait bien sûr qu’elle va tout faire pour récupérer ses pouvoirs et que la brune n’est pas si innocente que ça. Un divertissement avec amourette et compétitions de maléfices, on l’aime bien Zora car elle a des ambitions et plus d’un tour dans son sac. Des gags ensorcelés et un dossier en fin d’album pour en savoir vraiment beaucoup plus sur la réalité des sorcières.
Les Sortilèges de Zora, Tome 1, Une sorcière au collège, Vents d’Ouest, 11,50 €
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