C’est une série TV qui a marqué des points, atypique, délirante, décalée. Lazy Company aurait pu être écrit par Mel Brooks ou Astier façon Marx Brothers. D’où son passage sur papier, comics déluré et complètement jeté mais avec une sacrée dose de réalisme. Une section de ratés de l’armée US sème la pagaille pendant la seconde guerre mondiale mais finit par changer le cours de l’Histoire.
Le sergent Chester a une équipe de trois bras cassés sous ses ordres. Lui-même n’est pas une référence. Direction le Tibet pour la Lazy Company histoire d’arrêter de semer la panique en Europe et où les méchants nazis auraient manigancé quelques coups tordus. Mais, serrés dans un Dakota qui va être truffé de plomb, ils vont descendre plus vite que prévu accompagné d’un scientifique replet et sans parachute vers les neiges éternelles. Les quatre rigolos vont avoir de la chance et tomber sur des moinillons un peu rebouteux et surtout retrouver la très belle et efficace Alice Sherman qui va les mener à la forteresse secrète d’Adolf. Attention, il aurait mieux valu laisser la porte fermée.
Indiana Jones, savant fou, bestiole démoniaque, et les quatre zozos, cette Lazy Company très bien dessinée par Ullcer et scénarisée par Samuel Bodin est un petit bijou à découvrir. Mélange de réalisme pur et dur, d’humour à la Monthy Python, il y a de l’idée dans la recette qui devrait prendre. Bons dialogues actuels dans les termes et le style. On pense évidemment à Kaamelott mais en plus sombre. A suivre de près cette compagnie déjantée après ce premier épisode bien ficelé.
Lazy Company, Tome 1, Le Grand sombre, Delcourt, 16,95 €
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