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Tom Clancy’s The Division : Rémission, du lourd qui innove

Pour ceux qui aurait la faiblesse de ne pas connaître le nom de Tom Clancy, on rappellera rapidement qu’il est avec Robert Ludlum un de ces qui ont révolutionné le monde du thriller basé le plus souvent sur une actualité géo-politique brûlante. La Somme de toutes les peurs, A la poursuite d’Octobre Rouge ou le prémonitoire Dette d’honneur. Sans oublier le personnage mythique de Jack Ryan porté à l’écran. Clancy nous a quitté en 2013, ce qui n’empêche que son nom soit devenue une sorte de licence aussi bien en jeu vidéo (il avait créé une société) qu’en bouquins, séries et maintenant BD. Tom Clancy’s The Division : Rémission que scénarise Morvan est dans la lignée Clancy. Un monde qui dérape entre deux forces qui s’affrontent à mort dans un chaos total. Mais une poignée d’amis d’enfance va tenter de survivre et de s’aider grâce à l’ancêtre du smartphone, le beeper. Au dessin, c’est le studio The Tribe qui est aux manettes. Efficacité très anglo-saxonne bien que ce soit Ubisoft qui ait repris le paquet, nouveau jeu et album publié par Les Deux Royaumes, sa maison d’édition.

Un Washington D.C. post-apocalyptique. D’un côté la Division qui tente de faire régner l’ordre, de l’autre les Hyènes, tueurs et pillards. Bruce dirige un commando qui chasse les Hyènes. Il reçoit sur son beeper, une antiquité inviolable et efficace, un message de son vieil ami Mike prisonnier des fous furieux près du Lincoln Mémorial. Depuis leur jeunesse, Mike, Bruce, John et Janis, leur amie disparue depuis des années ont conservé leur beeper et communiquent. Bruce délivre Mike et fait le ménage. Mais Mike est inquiet. Sa femme et sa fille sont enfermées dans leur panic room chez eux. John accepte d’aller les récupérer. John est une hyène ce qui ne l’empêche pas de tuer ses copains de jeu. Tous ont encore en mémoire comment le jeune frère de Janis a été confié à la garde de son père, violent et alcoolique qui finira par le tuer. Il sera à son tour poignardé par sa fille qui disparait ensuite. Pourtant son beeper se remet à émettre.

Un mélange assez subtil, bien cadré entre souvenirs d’enfance, amitié viscérale, rebondissements très inattendus, du suspense, une enquête et une action à couper le souffle, The Division c’est du solide d’une rare efficacité. Un autre dans la foulée ? Avec Bruce en héros ? Pourquoi pas ? Le jeu basé sur cette BD sortira dans quelques jours.

Tom Clancy’s The Division, Rémission, Les Deux Royaumes, 14,95 €

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