Et si on n’avait pas bradé la Nouvelle France, ce qu’on appelait la Louisiane et qui s’étendait de La Nouvelle France au Québec ? Et si en prime après que la France ait été passée à la moulinette par les Anglais et les Espagnols il avait fallu bien trouver un royaume à créer. D’où Saint-Denis des Amériques, palais royal de Manhattan en avril 1684, capitale de la Nouvelle France avec son roi Philippe VII. Jour J une fois de plus a réécrit l’histoire avec l’aide de Fred Duval, Jean-Pierre Pécau et Fred Blanchard, des habitués. Au dessin Vladimir Aleksic pour un balade en deux tomes dans une Nouvelle France qui va connaître comme sa grande sœur des événements qui pourraient bien mettre son avenir en danger. Une histoire avec des Indiens, des traîtres, des espions et bien d’autres surprises.
Il a bon cœur le roi Philippe VII en donnant droit de chasse à toutes les tribus indiennes qui peuplent son royaume. Et qui sont chez elles mais pour avoir la paix après tout. Il va recevoir le capitaine Antoine de Montbéliard qui va lui donner des nouvelles de ses armées, bonnes. On a viré les Anglais de Boston et préservé la bibliothèque de Harvard. Reste plus qu’à reprendre la Caroline du Sud fondée par des Huguenots français que ce bon Philippe ne supporte pas. Mais ça attendra. Car en Amérique les Anglais ont encore des terres comme les Espagnols en Californie et vers le Mexique. Si les deux puissances s’affrontent en Amérique, Philippe aura le champ libre en Europe avec pour objectif de retourner à Paris. Il y en a un qui pas d’accord, c’est Aramitz, le dernier des mousquetaires. Philippe a abolit l’esclavage, ouvert ses portes à tous les immigrés d’Europe pour au final avoir une armée pour libérer la France. Dans ce but le capitaine a carte blanche pour démasquer tous les espions qui pullulent à Manhattan. A Devon en Angleterre Lord Berkeley va se voir confier une mission délicate par le roi.
Tout est désormais en place, et très vite. On passe à l’action. Le capitaine Antoine de Montbéliard et Lord Berkeley seront le couple ennemi infernal avec à la clé de bien curieux galions. Manhattan va être leur terrain de jeu avec des décors réalistes et un trait de Vladimir Aleksic net et sans bavures façon L’Épervier. Jeu de dupe, rebondissements, conquête de l’Ouest en toile de fond, Fouquet toujours vivant, Vauban et pourquoi pas la République en marche. Il y a de l’idée dans ce Jour J des Amériques. Impatient de savoir comment tout cela finira dans le prochain tome.
Jour J, Tome 50, Saint-Denis des Amériques, Tome 1, 1685 : Le Roi Philippe VII règne sur la nouvelle France, Delcourt, 15,50 €
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