Plus qu’une petite semaine à attendre pour découvrir la suite, le 29 mai, avec le tome 2, de la saga uchronique et réaliste, un zeste de fantastique, signée par Fabien Vehlmann, Tanquerelle, De Bonneval et Blanchard. Dans Le Dernier Atlas, le géant de fer, conduit par une équipage sur le retour, va se battre contre l’alien des sables d’origine inconnue, l’Umo, qui est apparu en Algérie. Mais il faut d’abord y ramener le robot. Un défi. Fabien Vehlmann cherchait depuis des années un axe pour parler de la guerre d’Algérie mais il y avait le risque d’être interrogé sur « tu es pour ou contre l’Algérie française ». Il nous l’avait dit dans une interview. Avec le tome 2, on passe à l’action en se souvenant que, dans le scénario, l’Algérie n’a pas eu son indépendance en 1962 mais à la suite de la catastrophe de Batna, en 1976, qui aurait fait 6 000 morts à cause des Atlas, ces robots bâtisseurs qui fonctionnent à l’énergie nucléaire et dont s’est servi à d’autres fins. Un désastre qui avait obliger à tirer un trait sur le nucléaire mobile qui reposait sur ces géants à bord duquel Vehlmann nous fait aujourd’hui monter.
Un aventure à tiroirs, bien scandée, qui dévoile peu à peu non seulement les motivations de son équipage mais aussi celles, à terre, de différents personnages. Géopolitique, migrants qui fuient l’Algérie dont les liens avec la France sont revisités, économie dévoyée, truands et trame policière, pétrole, mystère du bébé et de l’Umo, tous les fils se renouent entre eux. On rentre dans le vif du sujet et en plus de deux cents pages, ça déménage. Dessin très efficace, du grand spectacle, du sentimental, tous les acteurs de cette aventure, Vehlmann, Bonneval, Blanchard, Tanquerelle maîtrisent, emballent l’action qui rebondit mais sans jamais se laisser dépasser. Du beau boulot.
Le Dernier Atlas, Tome 2, Dupuis, 24,95 €
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