Les débuts à Gotham City de la jeune et espiègle Harley Quinn mais qui n’a pas encore pris son nom de combat. Elle va se faire rapidement une réputation d’empêcheuse de tourner en rond, de sale caractère malgré son charmant sourire et tomber sur un curieux justicier un brin tordu qui se fait appeler le Joker. Dans Breaking Glass, Steve Pugh au dessin qui éclate, séduit, vibre, séduit, et Mariko Tamaki au scénario qui pose décor, ambiance, personnage et évolution de Harley, signent un bouquin qu’on dévore en adoptant une héroïne tout en émotion et décontraction. On n’oublie pas qu’on est à Gotham City et que généralement il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Un comics qui ouvre en fanfare la collection Urban Link. Sortie le 15 mai.
Harleen Quinzel, ado souriante et délurée, débarque avec une poignée de dollars et l’adresse de sa grand-mère à Gotham City. Mais l’ailleule a tiré sa révérence vers les cieux et son appartement est occupé par la gentille Mama, alias Benny, drag queen qui a un cabaret dans un quartier pauvre. L’immeuble et le quartier intéressent les promoteurs qui veulent tout détruire pour en faire des résidences de luxe. Mama accepte que Harleen reste chez elle à condition d’aller au lycée de Gotham où les élèves sont souvent des abrutis prétentieux. Elle se lie avec Ivy qui milite avec ses parents, elle aussi pour empêcher que le quartier ne tombe aux mains de la famille Kane dont le fils anime de façon raciste et misogyne le ciné-club du lycée. Harleen commence à se déguiser, se maquiller avec ses copines de chez Mama. Et devient peu à peu un Arlequin qui sait aussi agir quand il le faut. Premier attentat contre le club de Mama pour qu’elle ferme, Harleen ne va pas aimer du tout. Premier pas de Harleen vers Harley.
Les flash-back nécessaires pour bien comprendre qui est Harleen bientôt Harley Quinn, assoiffée de justice et déjà jeune ado capable de régler ses comptes avec les voyous. A Gotham et face à ce curieux Joeker, elle va forger son destin mais avec humour et en finesse. Même si elle sait se servir d’une batte de base-ball, Harleen virevolte, rit et va au bout de ses actes en souplesse. On n’en dit pas plus. Beaucoup de joie de vivre dans cet épisode pour se poser les bonnes question et la porte ouverte, après nombreux rebondissements, vers d’autres aventures qu’on aimera découvrir sous la signature de ce duo d’auteurs haut de gamme. Un album qui peut se lire sans vraiment une culture comics compliquée.
Harley Quinn, Breaking glass, Urban Comics, Urban Link, 14,50 €
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