Sylvain Escallon était en dédicace chez Azimuts pour la sortie de son polar 220 Volts. C’est le deuxième album que le jeune héraultais a signé chez Sarbacane. Sylvain Escallon revient sur cette adaptation du roman de Joseph Incardona et sur ses projets en BD. Propos recueillis par Jean-Laurent TRUC.
Sylvain Escallon, pourquoi avoir choisi d’adapter 220 Volts ?
C’était mon deuxième projet après Les Zombies n’existent pas dans lequel la narration était plus compliquée. J’avais envie de passer au polar et j’ai choisi ce roman très noir de Incardona.
Vous aviez besoin d’un cadre plus souple ?
Oui, et c’est le cas avec 220 Volts. J’avais adoré la chute du bouquin et le personnage du héros, un auteur lui aussi de polar qui va se retrouver dans un situation telle qu’aurait pu la connaître l’un de ses héros.
Il s’embarque dans une sacrée histoire un peu par hasard ?
Il est rodé à des intrigues bien compliquées mais cette fois c’est lui qui est dans une situation complètement folle dont le déclencheur finalement est une banale électrocution bénigne dont il est victime d’où le titre du roman. En fait le début du roman part sur des bases classiques et tout devrait bien se passer sauf que…
Vous allez continuer dans le polar ?
Non. On m’avait proposé d’adapter le roman d’Olivier Truc, le Dernier Lapon mais j’ai refusé car les ambiances étaient un peu similaires avec une intrigue dans le même style. Je prépare un projet entièrement personnel que je n’ai pas encore montré à Sarbacane.
Réaliste, contemporain, historique ?
Alors pas du tout. Ce sera en noir et blanc et je dirais conte fantastique pas du tout ancré dans la réalité. Non, un conte vraiment. Et en parallèle je fais beaucoup d’illustrations, affiches, pochettes de disques qui me prennent 50% de mon temps, le reste est consacré à la BD.
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