Une sortie traitée avec un peu de retard mais qui mérite comme toute la série le détour. Doggybags, c’est du lourd bien sanglant qui cette fois fait un sort aux street killers mais sous influence volontaire covid. Dixit l’édito de ce numéro. Avec de toute façon l’actualité dans la ligne de mire ou des réalités tout à fait authentiques. Trois balades mortelles dont l’inspiration n’est pas un délire de sociopathe mais des faits avérés. Les sociopathes, ce sont les héros de ces pages noires et rouge à souhait.
Quand on n’a plus les moyens d’avoir une armée régulière, on fait appel à des sociétés privées. On privatise, l’argent roi. Mercenaires en vadrouille en Afrique de la Black Tower pour l’ONU qui vont tenter d’ajouter une prime à leur solde. Le trésor de guerre d’un chef nomade, celui que le mamba noir ne mord pas. Nettoyage par le vide mais comment se battre contre des morts plus ou moins vivants ? Surprises du chef. La mort est un business. Seconde tournée, c’est après le 11 septembre. Y’a du flingue dans l’air et un flic en fait les frais. Deux ados vont le plomber en force. Et pas que lui car les gamins sont des fanas d’armes à feu. Ce sont elles qui racontent les armes avec leurs espoirs secrets. On s’achève avec un gentil mari qui abat le tueur de sa tendre épouse. Brave gars mais faut jamais jurer de rien.
Les ados ont bien existé comme le mari sympa. Que des cas d’école qui ne font pas dans la dentelle et dans la plus grande simplicité intellectuelle. Des voisins, des gens normaux, et des sociopathes intégraux. De quoi avoir des frissons dans le dos car en plus il y a les fiches qui explique le pourquoi et le comment de ce qu’il s’est vraiment passé. De la fiction on revient à la réalité qui en est très proche. Efficace.
Doggybags, Tome 16, Stress killers on the loose, Label 619 – Ankama, 13,90 €
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