Stéphane Beaujean, Directeur Artistique, quitte le Festival d’Agoulême et passe chez Dupuis
Stéphane Beaujean, Directeur Artistique du Festival d’Angoulême, part vers d’autres responsabilités dans l’édition chez Dupuis. Pour mémoire, l’édition 2021 du Festival est programmée du 28 au 31 janvier 2021.
Stéphane Beaujean rejoindra en mai les équipes des Éditions Dupuis au poste de directeur éditorial où il remplace Sergio Honorez. En 2012, il fonde le magazine trimestriel Ka Boom et en assure la rédaction en chef jusqu’en septembre 2016, date à laquelle il prend la direction artistique du Festival d’Angoulême après trois ans de conseil stratégique et artistique pour ce dernier. Il aura pour mission de renouer avec une création de bande dessinée ancrée en Europe mais tournée vers les lecteurs et lectrices du monde entier, pour relever le défi de la lecture, regagner des parts de marchés et ainsi faire rayonner plus largement le talent des auteurs Dupuis.
Voici le communiqué du Festival sur le départ de Stéphane Beaujean: Parmi les nombreux facteurs qui ont contribué à la réussite du Festival, la programmation culturelle de la manifestation, produite sous l’impulsion de Stéphane Beaujean, en sa qualité de Directeur Artistique, s’est révélée, une réalisation déterminante – notamment par l’intérêt qu’elle a généré auprès des autrices et auteurs, du public et des médias. Après quatre années passées au service du Festival, Stéphane Beaujean a pris la décision de donner une nouvelle orientation à sa carrière en s’impliquant, à l’avenir, chez Dupuis. L’organisation du Festival respecte naturellement son choix. Elle tient à remercier tout spécialement Stéphane pour l’engagement sans faille qui a été le sien en faveur de l’événement phare du 9e Art qu’il a toujours considéré avec le plus grand respect et un sens élevé de ses responsabilités. Il aura notamment apporté à celui-ci, au-delà de sa force de travail exceptionnelle, sa vision à la fois artistique et industrielle de la bande dessinée et plus particulièrement un développement international.
La relation entre Stéphane et le Festival ne prend pas fin pour autant, car tous deux conservent des attachements mutuels. Ils seront par conséquent amenés à se retrouver pour d’autres formes de collaborations. Le Festival va naturellement dès à présent envisager comment organiser la gestion de son champ artistique. À cet égard, dans les temps difficiles que nous connaissons, il apparaît déjà clairement que les écosystèmes de nos sociétés, de la culture en général et de la bande dessinée en particulier (dont participe directement le Festival), vont avoir plus que jamais besoin de produire des formes de solidarités et de rechercher des synergies véritables. L’heure est donc à la réflexion et à la concertation pour imaginer et construire le devenir du Festival avec tous ses contributeurs publics et privés.