Sacré Parker, il a le don pour se fourrer dans les embrouilles. Mais il s’en sort. Généralement, et au détriment « physique » de ceux qui l’agacent. Dans ce tome 4, Fun Island, Parker est à la fête. Enfin, c’est une façon de parler.
Fin des années soixante, époque bénie, Parker et deux copains braquent un fourgon blindé. Mais ils se plantent en voiture dans leur fuite. Un survivant, Parker, qui se réfugie dans un parc d’attractions fermé pour l’hiver. On l’a vu Parker avec son fric quand il passe la grille de Fun Island. Une poignée de flics dont un inspecteur ripou vont faire un choix. Cavalier seul pour flinguer le truand, récupérer le pognon à des fins très personnelles. Il le sait Parker que désormais il va falloir défendre sa peau. Mais il a un avantage, il va se servir des attractions comme autant de pièges potentiels contre les flics pourris. Sauf que dans le lot il y a le fils d’un boss de la pègre qu’il élimine. Et le papa n’est pas content. Que la fête commence.
Un quatrième épisode bien balancé, comme d’habitude, en bichromie. Le scénario adapté de Richard Stark (en fait Donald Westlake) est remarquable avec un petit côté McBain pour ceux qui connaissent. Le dessin, c’est comme dans Mad Man, années soixante plein pot. Le tout par Darwyn Cooke est réjouissant quand on aime le polar. Une nouvelle courte termine l’album. Parker a de l’humour, noir certes mais efficace.
Parker, Tome 4, Fun Island, Dargaud, 19,99 €
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