Une chronique tendre et campagnarde, celle de maraîchers ambulants et de leurs enfants qui travaillent sur les marchés. La vie au quotidien de ceux dont on ne sait pas grand chose quand on va faire ses courses. Dans Histoire de poireaux, de vélos, d’amour, on prend une belle leçon de courage et de gentillesse sous la plume au scénario de Marzena Sowa et au dessin d’Aude Soleilhac.
Il a onze ans et se lève à l’aube pour accompagner ses parents qui vendent leurs légumes au marché. Vincent retrouve ses copains et celle qu’il aime en cachette, Marie, dont les parents sont fleuristes. Jean-Michel, le meilleur ami de Vincent, lui conseille de lui faire un cadeau. Mais un poireau, c’est limite. Vincent rêve aussi d’un vélo, normal à onze ans mais c’est cher un vélo et il va lui falloir économiser. Les maraîchers sont une petite famille qui appliquent des règles de convivialité et de solidarité. La vie se passe entre amis avec ses petits tracas et ses grands espoirs. Même si un beau gosse fait de l’œil à Marie.
Une jolie BD, des souvenirs d’enfance sans prétention qui sentent bon la fraîcheur nostalgique des sentiments. Marie, Vincent ne sont pas des urbains et ils ont bien de la chance. Un premier tome sympathique qui a parfois un petit air d’Émile Bravo dans le trait.
Histoire de poireaux, de vélos, d’amour et autres phénomènes, Bamboo, 15,90 €
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