Trois ados fugueuses se retrouvent impliquées dans la mystérieuse disparition d’Aude, la fille d’un peintre d’un petit patelin où se passent des choses curieuses. Le tome 2 de La Porte au Ciel vient conclure ce polar campagnard bien ficelé et efficace de Makyo et Sicomoro.
Manu, Julie et Anna ont fugué et se cachent dans un petit village. Elles ont David comme amie, peintre des filles disparues dont la sienne. Julie disparaît à son tour. Panique pour Manu et Anna qui accusent d’abord David et mènent l’enquête. Vincent, un niais, retient Julie mais est-il le meurtrier d’Aude ? Les pistes se confondent, se coupent. Fausses pour la plupart. Il y a Franck qui était amoureux de la femme de David puis d’Aude. Il y a aussi la Porte du ciel, un menhir qui parle et des photos aériennes qui sont également bavardes.
Le suspense monte en puissance, l’émotion est palpable en particulier grâce au dessin parfait de Sicomoro. Un thriller en forme de chant désespéré, de maladresses coupables, de vengeance impitoyable. On y croit à cette tragédie qui ne laissera personne intact.
La Porte au Ciel, Tome 2, Aire Libre, Dupuis, 15,50 €
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