Un flic à Los Angeles qui a des soucis et des états d’âme. Pour arriver à aider la sœur de sa compagne harcelée il va devoir passer un pacte avec le diable. Le genre de deal qui finit toujours mal. Ambiance de plomb dans un LA qui pue la came et la mort. Un comics franco-US avec Alexis Sentenac (qui avait signé 50 avec Rémi Guérin) au dessin et Brian Buccellato au scénario. On est pris aux tripes par cette galère sanglante et pourrie qui va laisser sur le bord des trottoirs de la Cité des Anges son lot de losers et de cadavres, de truands impunis. Efficace. Alexis Sentenac sera à Lyon BD Festival les 10 et 11 juin prochains.
Grand aimerait bien aider Denise harcelée et violée. Le type qui la poursuit se croit invulnérable. Mais Grand est flic à LA. Il ne peut rien faire légalement et va demander de l’aider à un caïd local, Wendall. Grand tombe sur une fille qui cherche un type et accepte l’aide de Wendall à condition qu’il retrouve trois mecs qui l’ont arnaqué. Grand récupère le fric des rackets de Wendall et au passage a une liaison avec la femme d’un type dérangé, Léonard. Wendall oblige Grand à tuer celui qui persécute sa belle-sœur. Désormais il est pris au piège.
Un thriller noir et violent, sans pitié ou fausse rédemption. Il n’y a pas de gagnant dans Lowlifes. Flics plus ou moins ripoux, des losers, des truands style serpents à sonnettes, vengeance à tout prix, on est vraiment au plus bas de ce qu’il peut y a avoir de pire dans l’âme humaine. Et tout partira en live au fil des pages cadrées très nerveusement par Sentenac sur un scénario ultra-nerveux de Buccellato. On aurait aimé quand même une chute moins expédiée. C’est le seul reproche (léger) que l’on peut faire à ce comics glauque à souhait.
Lowlifes, Vendetta personnelle, Glénat Comics, 17,95 €
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